Trump renforce son Conseil de sécurité nationale avec des anciens collaborateurs
Trump nomme de nouveaux membres pour son Conseil de sécurité nationale
Le président élu Donald Trump a choisi plusieurs anciens responsables de son premier mandat pour occuper des rôles stratégiques au sein de son Conseil de sécurité nationale (NSC), soulignant son engagement envers une politique énergétique robuste et une attention accrue à la situation en Iran.
Nomination de Brian McCormack et Andrew Peek
Parmi les nouvelles nominations, Brian McCormack, consultant en énergie de longue date, et Andrew Peek, ancien conseiller du Moyen-Orient, occuperont des postes de direction au sein du NSC. Leur expertise suggère un accent particulier sur la politique énergétique des États-Unis et les relations avec l'Iran.
Le Conseil de sécurité nationale joue un rôle clé dans la coordination des politiques étrangères et nationales, en apportant des conseils sur des sujets cruciaux.
Des rôles de direction pour de nombreux anciens collaborateurs
Catherine Keller, ancienne conseillère générale adjointe au Département du Commerce, a été désignée secrétaire exécutive du NSC. Cette nomination fait partie d'une série de choix visant à renforcer l'expertise du conseil en matière de politique étrangère et de sécurité.
Trump a également désigné Mike Waltz, membre républicain du Congrès de Floride, comme son conseiller à la sécurité nationale, un poste qu'il avait confié à Waltz avant même l'annonce de sa victoire électorale. Son chef de cabinet, Micah Ketchel, a été nommé conseiller principal et assistant spécial du président.
Un retour de plusieurs anciens responsables
Andrew Peek, ancien directeur principal pour l'Europe au sein du NSC, revient après une brève suspension en 2020. Peek, qui possède un doctorat en guerre par procuration russe et iranienne, sera chargé de renforcer les relations avec les puissances étrangères clés.
McCormack, qui a précédemment travaillé au Département de l'Énergie, est reconnu pour son expertise en politique énergétique, notamment en matière de nucléaire. Il a également occupé des postes importants au sein de l'Office of Management and Budget.
Le Conseil de sécurité nationale sous Trump
Les nominations de Trump surviennent dans un contexte où le Conseil de sécurité nationale est un organisme essentiel pour l'élaboration des politiques de sécurité nationale. Depuis le début de son premier mandat, Trump a réduit la taille de cet organisme, contrairement à l'administration de Joe Biden, qui compte plus de 300 membres.
Ces changements ont provoqué des réactions partagées parmi les alliés européens, certains critiquant l'approche de Trump vis-à-vis des relations avec des pays comme l'Iran et la Russie, tandis que d'autres saluent sa volonté de renforcer l'indépendance énergétique des États-Unis.
